Pratiquement tous les enfants attrapent la varicelle. Une fois développée, elle confère une immunité à vie. Ses caractéristiques typiques sont ses petites taches rouges qui se transforment en cloques remplies de liquide qui démangent fortement.
La maladie se manifeste surtout en hiver et au début du printemps.
Elle se diffuse par les gouttelettes de toux ou par contact avec le liquide contenu dans les papules. La personne atteinte est déjà contagieuse 3 jours avant l’éruption de la maladie, donc avant que les premières vésicules soient visibles. Celles-ci peuvent n’apparaître que 3 semaines après la contamination. Le risque de contagion cesse quand toutes les cloques sont sèches.
Au terme de la maladie, le virus demeure présent dans le corps. À l’âge adulte, il peut provoquer le zona.
Vous pouvez faire baisser la fièvre avec un antipyrétique à base de paracétamol (du Perdolan, par exemple). L’aspirine et l’ibuprofène (le Nurofen par exemple) sont déconseillés, étant donné qu’ils peuvent entraîner de graves lésions cutanées. Lisez toujours bien la notice !
Il n’existe que peu de médicaments efficaces contre les démangeaisons. Que pouvez-vous néanmoins faire ?
Si vous entrez en contact avec la varicelle, sans jamais l’avoir contractée, aux alentours de la naissance de votre bébé, prenez contact avec votre médecin. Si votre nouveau-né est infecté par la varicelle, il risque de développer des symptômes très graves, pouvant mettre sa vie en danger.
Il existe un vaccin contre la varicelle, mais la vaccination généralisée n’est pas recommandée par le Conseil supérieur de la santé (Belgique). De même, le Rijksintituut voor Volksgezondheid en Milieu (Institut royal pour la santé publique et l’environnement – Pays-Bas) ne la conseille que pour les groupes à risque, tels que les adultes qui n’ont jamais contracté la varicelle et qui travaillent avec des enfants. Nous ne disposons pas encore d’une certitude suffisante quant à la durée de la protection conférée par le vaccin. Si celle-ci n’est pas permanente, la personne vaccinée risque de développer la varicelle à l’âge adulte. Or, à l’âge adulte, la maladie est plus grave et souvent associée à des effets secondaires, comme un risque de pneumonie.
Par Prof. dr. Christine Vanhole – Néonatologue