En 2016, une étude danoise est sortie, révélant le réel impact de l'alcool sur la fertilité. Une équipe de l’université d’Aarhus a analysé le parcours de 6.000 femmes âgées de 21 à 45 ans ayant un projet de grossesse. Il en est ressorti que celles qui buvaient plus de 14 verres par semaine réduisent de 18 % leurs chances de concevoir par rapport à celles qui ne boivent pas du tout d’alcool.
Mais cela ne concerne pas uniquement les femmes. En effet, chez les hommes aussi on observe une baisse de la fertilité due à une consommation accrue d'alcool. Des chercheurs de l'Université du Danemark du Sud ont étudié les cas de 1221 Danois entre 18 et 28 ans. Ils ont remarqué que les hommes buvant au moins 40 verres par semaine produisaient 51% moins de spermatozoïdes que les hommes qui ne consomment pas d'alcool. Et ce, indépendamment du mode de consommation.
A éviter autant que possible : les alcools forts. Cognac, whisky, vodka ou encore rhum sont les boissons ayant le plus d'impact sur la conception.
Si se passer de tout excès en vue d'une grossesse reste la meilleure option, il n'est cependant pas interdit de se faire plaisir de temps en temps ! Mais pas n'importe comment. En effet, boire 1 à 5 verres par semaine n'aurait pas d'incidence particulière sur les chances de procréer chez les femmes.
Il vaut mieux privilégier des alcools moins forts, tels que le vin, la bière ou encore le cidre.
Selon le Dr Péluchon, « le fœtus étant particulièrement vulnérable pendant les premières semaines, il paraît prudent de continuer à conseiller aux femmes souhaitant une grossesse de s’abstenir de boire de l’alcool pendant leur « fenêtre » de fertilité et jusqu’à ce qu’une grossesse ait été écartée… ou confirmée ».
La fertilité peut aussi être impactée par d'autres facteurs tels que le stress, une mauvaise alimentation et la cigarette. Nous vous rappelons, que vous ayez un projet d'enfant ou pas, que l'alcool est dangereux pour la santé et à consommer avec modération.