Un phénomène en hausse

Un enfant sur quatre serait allergique. Quant aux urgences nécessitant une prise en charge hospitalière, elles ont été multipliées par cinq depuis dix ans. Les dernières statistiques relatives aux allergies alimentaires chez les tous petits sont assez effrayantes.

Divers facteurs ont été identifiés, tel que l'allaitement maternel trop vite interrompu. En effet, 70% des mamans allaitent à la maternité et ne sont plus que 20% deux mois plus tard...

Le dérèglement des immunités naturelles de Bébé dû à une augmentation du nombre de vaccins et de la prise d'antibiotiques est un autre facteur déclencheur d'allergie.

Enfin, une diversification alimentaire trop précoce et mal contrôlée peut en être la cause.

Que faire pour éviter les allergies alimentaires ?

Pour les bambins prédisposés aux allergies, un allaitement au sein jusqu'à 6 mois et fortement conseillé. Après quoi, un lait hypoallergénique doit être privilégié.

Il est déconseillé d'utiliser du lait de soja, car de nombreux bébés y sont également allergiques. Lors de la diversification alimentaire, on conseille d'introduire les aliments un à un. Et ce, afin de s'assurer que bébé supporte bien le nouvel aliment ingéré. Il faut également éviter de lui donner des fruits exotiques, des aliments à base d'arachide et de noix ou noisette.

Côté légumes, oubliez petits pois, choux, navets, salsifis ou poivrons. Quant aux viandes, poissons et œufs, il faut être prudent. En effet, la viande n'est préconisée qu'à partir du septième mois. Dans le même ordre d'idées, évitez de lui donner du poisson et des œufs avant qu'il n'ait soufflé sa première bougie.

La diversification alimentaire de bébé débute aux alentours des 5 mois et doit être progressive. Les aliments seront présentés à bébé dans un certain ordre, par étape.

Ainsi, votre enfant dégustera ses premières fraises, épinards ou pommes de terre à des périodes différentes de sa jeune vie.

Remarque : pensez à prendre les photos de sa bouille quand il goûtera au citron !