De nombreuses mamans désirent allaiter plus de 3 mois. Or, trop souvent, parce qu'elles doivent reprendre leur travail après leur congé de maternité, elles décident à contrecœur de sevrer bébé en quelques jours. Et cette précipitation n'est bon ni pour elle, ni pour leur petit bout. Pourtant, il est de plus en plus fréquent d'entendre des récits de mamans ayant continué à allaiter tout en ayant repris leur job. Alors est-ce si sorcier de concilier les deux ou simplement une question d'organisation ?
Bien-sur que cela reste jouable pour tout un chacun, à condition d'y mettre du sien, et de ne pas se laisser guider par la norme en la matière... Voici quelques trucs simples pour réussir ce pari :
Il est illusoire, ou en tout cas fort rare, de continuer à allaiter bébé en journée. A moins que vous ne disposiez d'une crèche sur votre lieu de travail, ou si cette dernière est située à 10 mètres de celui-ci. Par conséquent, il semble raisonnable de préparer bébé à un sevrage semi-complet en journée. Ainsi, vous maintiendrez deux tétées : celle du matin et celle du soir, pendant le nombre de mois que vous souhaitez. Prenez le temps de sevrer bébé, planifiez cela sur plusieurs semaines.
Si vous désirez toutefois donner au bébé du lait maternel en journée, pensez à tirer votre lait et à l'apporter à la crèche chaque matin. Pour ce faire, respectez un minimum de règles d'hygiène : lavez-vous bien les mains, nettoyez vos seins à l'eau et stérilisez le tire-lait, le biberon récolteur. Pensez pratique et apportez à la crèche votre lait dans des sachets en plastique - vendus en pharmacie - et placez-le dans un sac isotherme.
Dans la mesure du possible, à l'heure du déjeuner, retournez voir votre bébé, si les grands-parents en ont la garde, par exemple, pour une tétée supplémentaire. Cela reste possible dès lors que le lieu de garde et votre lieu de travail sont proches.
Demandez à faire du télétravail au moins le premier mois. Rien ne l'interdit. Vous devrez, en revanche, convaincre votre hiérarchie du bon sens de votre action.
Enfin, faites-vous aider psychologiquement par vos proches lors de cette période, en particulier par votre conjoint. S'entendre dire que vous avez raison de continuer l'allaitement rassure et donne des ailes.
Bon courage !