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L'allaitement maternel : les clefs pour un allaitement réussi

4 min
Spécial Maman
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L'allaitement maternel : les clefs pour un allaitement réussi

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Éveil, Santé
Un allaitement réussi repose sur la détermination, la patience et la confiance que vous avez en vous et... en votre bébé.

Avant toute chose, il faut savoir qu'un nouveau-né est programmé pour téter et donc, que si on le laisse faire, il est capable, dès la naissance, d'aller seul, en rampant, jusqu'au sein afin de prendre le mamelon de sa mère. Qu'il aille tout seul au sein ou pas, il est essentiel qu'on laisse téter un bébé, dès la naissance, jusqu'à ce qu'il s'arrête de lui-même.

Il est aussi important que vous le fassiez passer d'un sein à l'autre, afin de stimuler les deux, car c'est le bébé, en tétant, qui déclenche la fabrication du lait.

Réussir l'allaitement requiert également que la maman soit déterminée dans ce sens. Pour y arriver, il faut qu'elle attende du plaisir pour elle-même de l'allaitement mais aussi qu'il n'y ait aucune réserve ni inhibition dans ses gestes.

Lorsque vous débutez l'allaitement, vous devez être consciente qu'il s'agit d'un processus physiologique vivant auquel aucune réglementation pédiatrique rigoureuse ne peut s'appliquer. Un bébé demandera à téter toutes les heures tandis qu'un autre, toutes les quatre heures par exemple. Par contre, on ne pourra pas forcer un bébé qui pleure et qui refuse de prendre le sein. Procédez donc à tâtons, au cours des premiers jours, tout en le rassurant et lui montrant que vous le comprenez.

Vous devez également comprendre que c'est la première fois que votre enfant ressent la faim puisqu'il avait été habitué, pendant les neuf mois précédents, à recevoir par avance tout ce dont il avait besoin. Un autre point à prendre en compte est le fait tout naturel que le lait maternel ne soit pas mature dès le départ. Vous ne devez donc pas vous inquiéter si vous constatez que votre lait est très clair dans un premier temps. C'est, en réalité, tout à fait normal parce que vous produisez, dans les premiers jours, s'appelle le colostrum qui est, par ailleurs, excellent pour un nouveau-né.

Les deux semaines suivantes, votre lait deviendra mixtes et sera donc composés de colostrum et de véritable lait. Il deviendra finalement mature dès la quatrième semaine. Le moteur principal de ce processus est, sans conteste, la bouche de votre bébé puisque le lait varie en fonction de la succion et donc de ses besoins.

Même si vous constatez que rien ne sort de votre sein et que vous avez l'impression que votre enfant joue avec ce dernier, dites-vous que c'est utile car ces mouvements fournissent, en réalité, des instructions au sein afin de lui demander le lait qui convient.

Si vous êtes consciente de tout ce qui précède et que vous envisagez l'allaitement avec joie et sérénité, tout en ayant une confiance aveugle dans les capacités de succion de votre petit, vous aurez toutes les chances de réussir votre allaitement.

Soyez aussi convaincue qu'il n'existe pas de lait maternel qui soit mauvais ou insuffisant dans sa composition, il se peut seulement qu'il soit insuffisant en quantité. Le désir que vous avez d'allaiter joue, à ce sujet, un rôle non-négligeable.

Finalement, vous vous demandez, sans doute, si cela vaut la peine de commencer à allaiter alors que vous devrez recommencer à travailler dans quelques semaines à peine. La réponse à cette question est oui sans équivoque ! Allaiter même pour quelques jours ou quelques semaines ne peut être que bénéfique pour votre bébé. Laissez-vous donc tenter par cette merveilleuse expérience qu'est le fait de donner le sein car elle est fondamentale pour votre vie de femme et de mère.

L'allaitement réussi

Les statistiques montrent que le choix entre l'allaitement maternel et le biberon est influencé par divers facteurs, notamment par l'information que la maman reçoit pendant la période prénatale. Il est important d'avoir une bonne connaissance des difficultés de la mise en route du début de l'allaitement, ainsi que de ses petits inconvénients éventuels.

Il convient également de faire ce choix en connaissance de cause avant l'accouchement. En effet, l'allaitement ne doit pas être improvisé le premier jour, alors que bébé hurle de faim! Mais il faut pouvoir choisir sans tenir compte des divers conseils et avis contradictoires que l'on entend autour de soi, sans se laisser influencer par des phénomènes de mode ou de pression extérieure. Le choix d'allaiter ou non doit se faire sans culpabilité, après une information objective. En effet, bébé ressent toutes les émotions de sa maman: il sentira par exemple si elle est mal à l'aise en allaitant à contre-coeur. De même, bébé sentira sa maman sereine et heureuse de lui donner le biberon si tel est son choix personnel.

Par ailleurs, le mécanisme de lactation est fortement influencé par des facteurs psychologiques et l'allaitement est déjà voué à l'échec s'il ne résulte pas d'un souhait personnel et profond. De même, la motivation et la confiance sont déjà des bons facteurs de réussite. Dans les deux cas, nourrir bébé est un moment de contact et d'amour privilégiés avec lui.

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