Selon des études récentes en Floride, il semblerait que le stress ait des conséquences sur notre fertilité.
Peut-être avez-vous déjà eu l'occasion de le vérifier par vous-mêmes : en période de grand stress il arrive que notre ovulation ait du retard, voire n'ait pas lieu du tout, ce qui se traduit par un retard ou un aménorrhée pendant un cycle. Cela s'explique simplement par le trop grand taux de cortisol (hormone du stress) qui bloque notre ovulation.
Il a également été prouvé que les femmes en PMA se disant stressées par le traitement, l'aspect financier ou encore le fait de s'absenter du travail pour les interventions, produisaient moins d'ovocytes.
Les personnes présentant des problèmes de fertilité s'insurgeront bien entendu contre ces théories qui avancent que cette infertilité est conséquence évidente du stress vécu, et elles auront raison. En effet, il n'est pas prouvé que le stress à lui seul peut empêcher la fécondation. Cependant, il joue un rôle non négligeable dans le frein à la fécondation, et ce parmi bien d'autres aspects, qui peuvent être l'hygiène de vie, l'alimentation, l'âge, un excès de poids ou toute autre raison médicale, ...
Il est donc important de s'en prémunir au maximum. Le plus simple étant d'en parler : extérioriser évacue également les tensions; lorsque cela ne suffit pas, il vous est possible de trouver l'une des nombreuses techniques de gestion du stress existantes. Yoga, relaxation, sport, impro, techniques de thérapie comportementale, ...
N'hésitez pas à en parler à votre médecin qui vous orientera vers celle qui vous conviendra le mieux.