L'éducation positive est en recherche du juste milieu. En effet, elle n'est ni laxiste, ni autoritaire, mais s'appuie sur des découvertes en neurosciences, et sur les lois naturelles d'apprentissage du cerveau.
L'éducation positive aspire à écouter l'enfant, à lui apprendre à aimer les règles sans force, ni peur, ni violence et à respecter les besoins de chacun (parents et enfants).
Pour bien pratiquer l'éducation positive, il faut bien veiller aux besoins de l'enfant, et apprendre à lui poser des limites tout en restant dans le respect.
Rien ne sert de se précipiter. En tant que parents, vous n'avez peut-être pas reçu d'éducation positive et, de fait, cela peut-être compliqué à en mesurer les ressorts. Des objectifs trop ambitieux et nombreux et des changements trop rapides n'amèneront rien de bon. Il faut prendre son temps, célébrer les petites victoires et surtout s'en féliciter !
Prenez le temps de respirer avant de retrouver votre enfant après sa journée à l'école, transformez les petits moments contraignants en une partie de rire.
En cas d'énervement, pensez à faire redescendre la pression. Il y a des jours où ça ne va pas, et où l'on n'a pas envie de rire et de jouer. Pour cela vous pouvez faire une pause en vous retrouvant seul(e), buvez un verre d'eau en vous concentrant sur votre respiration.
Faire rire l'enfant est une technique très puissante ! Cela lui donne la possibilité de libérer des tensions provoquées par l'école, ou autres. Quand l'enfant rit, cela devient beaucoup plus facile de coopérer ! Lorsque la situation devient tendue, s'il vous reste un peu d'énergie, essayer de rire avec votre enfant. Cela deviendra un réflexe avec le temps.
Accueillir les émotions de son enfant, l'aide à les accepter et à les surmonter. Cela l'aide à construire sa confiance en soi et en les autres. Montrer à l'enfant qu'on l'écoute dans chaque situation. Cela l'aide à se sentir mieux et lui donne un sentiment de sécurité.
Il faut comprendre les émotions de l'enfant comme un moyen de communication. La peur par exemple, est une alerte face à une menace réelle ou imaginaire. La colère elle, résulte d'une frustration d'un besoin de l'enfant non pris en compte. Les émotions ont un rôle majeur en termes de communication, puisqu'elles expriment des choses de nos besoins.
Dès que l'enfant se sent écouté et pris en compte, il se détend, il écoute, et il y a moins de crise de nerfs et de pleurs à la maison. L'éducation bienveillante pousse l'enfant à dire ce qu'il ressent, ce qui le touche, et c'est une bonne chose pour sa santé mentale.
Concernant l'école, cela peut avoir d'excellentes répercussions sur ses résultats. L'enfant a davantage confiance en lui et cela lui permet de mieux apprendre ses leçons. Cette approche éducative montre que les enfants sont plus tournés vers les autres et montre beaucoup d'empathie et de respect d'autrui. Ils ne sont plus alors dans un rapport de force.
Changer notre façon d'être est quelque chose de bien difficile, et n'est pas inné. Personne n'est parfait, il y aura des ratés. Il va falloir un peu de patience, lire, relire, s'excuser, essayer, réessayer etc. Il arrivera à perdre patience, et peut-être même démissionner. Mais chaque pas fait vers une éducation plus positive, contribuera à rendre le monde meilleur, avec des personnalités plus empathiques, et non dominantes ou dominées...