Enormément de femmes enceintes connaissent les nausées matinales. C’est un passage presque obligatoire du 1er trimestre ! Sept femmes sur 10 les subissent mais dans la plupart des cas, elles finissent par s’estomper au bout de 14 semaines.
Pour d’autres en revanche, le phénomène se poursuit encore de longues semaines de manière très intense au point de mettre en danger le bon déroulement de leur grossesse.
Selon le site Santélog, « ces nausées extrêmes sont décrites comme des vomissements incoercibles, très invalidants, pouvant se produire jusqu’à 50 fois par jour, avec une sensation de nausée constante et pour conséquence une déshydratation chronique ».
Déshydration, malnutrition, éclatement de vaisseaux sanguins, décollement placentaire, thrombose veineuse en résultent parfois. Sans compter les conséquences psychologiques comme la dépression, l’isolement social…
En Grande-Bretagne, on estime que, chaque année, 1000 femmes enceintes sont contraintes d’interrompre leur grossesse, à cause de ces nausées extrêmes, selon le rapport britannique du BPAS (British Pregnancy Advisory Service), relayé par le National Health service (NHS) et Santélog.
Pourtant, il existe des solutions médicales pour soulager ces femmes. Mais 85 % des femmes interrogées estiment que les médecins n’ont pas compris leur problème. La plupart d’entre elles déclarent n’avoir eu le choix qu’entre deux solutions : subir ces nausées ou avorter. Elles soulignent par ailleurs la stigmatisation faisant suite à la décision d’avorter pour cette raison.