Les enfants sont parfois en colère, frustrés ou tristes. Ces sentiments atteignent dans certains cas de tels sommets que le bébé en arrive à développer des spasmes. L’enfant pleure tellement fort que l’excès d’émotions l’amène à bloquer sa respiration. Il devient pâle ou bleu et peut même perdre brièvement connaissance. Ce comportement n’est pas délibéré, même si cela peut souvent sembler le cas.
Subitement, l’enfant recommence à respirer, mais sa respiration est saccadée et bruyante. Après une perte de connaissance, la respiration reprend immédiatement et très normalement. Il est souvent aussi encore flagada, fatigué et désorienté.
Les spasmes du sanglot peuvent durer de quelques secondes à plus d’une minute.
Pas de panique. Après le premier choc de la première crise, vous maîtrisez la situation.
Essayez de calmer l’enfant et veillez à ce qu’il ne puisse pas se faire mal. Parfois, il suffit de lui souffler un peu d’air dans le visage. Il reprend alors sa respiration.
Si cela ne fonctionne pas et l’enfant perd connaissance, couchez-le sur le côté de manière à ce qu’il soit bien maintenu, vérifiez qu’il n’a pas d’aliment en bouche et dégagez les voies respiratoires.
Il est impossible de prévenir les spasmes du sanglot. Les nourrissons et les jeunes enfants sont parfois très contrariés. C’est ainsi que leur caractère se forme et qu’ils découvrent les limites. Faites preuve de cohérence, pour ne pas risquer que votre enfant fasse rapidement la loi à la maison.
Si vous êtes très inquiète, si votre enfant perd connaissance pratiquement tous les jours si les crises se produisent sans raison particulière, consultez votre médecin traitant. Filmer la crise peut également être utile.