Chaque jouet doit être adapté au stade de développement de votre enfant. Celui-ci ne correspond pas obligatoirement à son âge réel. À vous de juger. Même si comme tout parent, vous êtes persuadé d’avoir mis au monde un second petit Einstein, soyez vigilants et ne surestimez pas ses capacités. L’enfant en effet, à votre grande déception, délaissera votre précieux cadeau. Ainsi donc, vous trouverez très souvent sur les emballages un « âge conseillé ».
La satisfaction des désirs de votre enfant est primordiale. Ne sacrifiez pas le plaisir de votre enfant à vos goûts personnels.
Enfin, le jeu chez l’enfant n’est pas synonyme de performance même si, reconnaissons-le, le jeu éducatif est à l’honneur. Cependant, n’oubliez pas que, pour l’enfant, tout objet est source d’expérience, de découverte et donc d’enrichissement de sa personnalité. En ce sens, tout objet peut être « éducatif ».
Achetez moins et mieux : pour cela, il faut s’informer. Des revues comme le Ligueur proposent chaque année, à l’époque des fêtes, une sélection très précieuse.
Renoncez à l’idée de partir à la recherche du meilleur jouet. Il n’existe pas. Soyez convaincus en revanche de l’existence d’un grand nombre de bons jouets. En règle générale, outre le fait qu’il doit être solide, inoffensif et attrayant, le bon jouet est celui en face duquel votre enfant agit, développe sa créativité, invente… et surtout s’amuse. Quant au choix, n’invoquez pas une science miracle. L’achat d’un jouet fait surtout appel à votre bon sens. Un bon jouet est certainement celui qui fait de votre enfant un acteur plutôt qu’un spectateur.
Pour les bébés, évitez les jouets trop petits qu’ils risquent d’avaler et particulièrement les petites piles très dangereuses car elles libèrent dans le ventre un produit acide qui provoque des perforations.
Les peluches doivent être lavables et répondre aux exigences en matière d’hygiène et de propreté. Attention aux enfants allergiques.
Les jouets électriques ne peuvent sous aucun prétexte posséder un voltage de plus de 24 volts. Les éléments du jouet qui sont en contact avec une source électrique, tels que câbles et fils doivent être isolés.
Jetez les emballages en plastique : risques d’étouffement.
Les occasions sont légion… Saint-Nicolas, Noël, Pâques, anniversaire…, l’addition est costaude. Avec cette sur enchère, les enfants jouent-ils plus ? Rien n’est moins sûr. Ils n’ont souvent même plus le temps ni l’occasion d’avoir envie d’un jouet. Et pourtant, rêver, désirer est bien le premier moment de bonheur. Donner de plus en plus, c’est à coup sûr alimenter un perpétuel sentiment d’insatisfaction. L’enfant n’a en effet pas le temps de s’attacher à son jouet, de comprendre le jeu et il risque de cette façon de le laisser de côté.
Bien sûr, les parents souvent travaillent tous les deux. On n’a pas toujours le temps de jouer avec les enfants et les gâter en leur donnant des jouets, c’est tenter de combler un sentiment de frustration et peut-être de culpabilité. Et pourtant, l’amour donné à un enfant ne se mesure sûrement pas au nombre de cadeaux offerts. Lui laisser croire une telle idée, c’est le tromper fondamentalement.