Enchaîner. Du mode famille au mode travail et vice versa.

Oui, mon travail a un impact sur ma vie et sur celle de mes enfants. Ce n’est pas tout blanc ou tout noir. C’est même plutôt très gris…

• En effet, travailler (plus), cela signifie aussi plus de temps pour moi. Incroyable mais vrai. Le week-end ou durant les vacances, je n’ai pas ces quelques petites minutes en voiture le matin pour téléphoner à ma famille ou à mes ami(e)s. Ou pour aller faire un peu de shopping pendant le temps de midi. Ou, tout simplement, pour me rebooster un peu :-). Ou encore pour papoter tranquillement avec une amie pendant la pause déjeuner.
• Travailler (plus) n’est pas une « obligation ». C’est quelque chose que je fais volontiers. Très volontiers.
• Mais travailler plus, c’est aussi enchaîner chaque matin et chaque soir du mode famille au mode travail et vice versa. Et recommencer quand les enfants sont au lit (et encore une fois quand les enfants jouent, pour lire mes derniers mails ou répondre à un coup de téléphone). Pas facile. Surtout quand on essaie d’atteindre la perfection sur les deux fronts. Ce qui est naturellement impossible. 
• Et donc vous avez moins de repos. Ce qui signifie aussi littéralement moins de sommeil. J’essaie de tout faire au mieux. Ne pas être en retard à l’école. Cuisiner le plus sainement possible. Garder la maison la plus propre possible. Et, donc, ma liste de tâche est incroyablement longue chaque soir. Infiniment longue. Ce qui fait que j’ai toujours une longueur de retard. D’autant plus qu’après 20h (l’heure du coucher des filles), le temps semble filer deux fois plus vite. Du coup, je vais me coucher tard, bien trop tard.

“Et puis, il y a cette petite voix dans ma tête qui me dit : Est-ce que je place mes priorités au bon endroit ? Ne devrais-je pas plutôt prendre un congé parental ? Est-ce que je ne devrais pas changer de travail, pour rentrer plus tôt à la maison et ne pas être la dernière maman à venir reprendre ses enfants à l’école ? Et pour pouvoir préparer un repas frais dont l’ingrédient principal ne serait pas de la viande hachée.”

Mais moins travail n’est pas non plus une option. En effet, moins travailler, cela veut malheureusement aussi dire moins d’argent. Or, un enfant, cela coûte un pont. Ou pratiquement. Sans compter que nous avons entrepris une petite rénovation… Par ailleurs, comme je l’ai déjà dit : j’aime mon boulot. La liberté, les contacts, les événements…

Gérer les priorités

L’éternel dilemme : travailler moins ou travailler plus. Ça n’en finira jamais. Qui sait, je me déciderai peut-être quand même un jour à travailler moins. 

Pour l’instant, j’essaie tout simplement d’être présente au maximum. Surtout dans les moments spéciaux. Le premier jour à l’école de mon petit dernier ? Je prends un jour de congé. Leur anniversaire ? Je me refuse de les mettre à la garderie et d’arriver bonne dernière pour les reprendre. L’un de mes rejetons est malade ? Maman (ou papa, ou mamie ?) est prête.

“Mes priorités sont et restent mes enfants. Et tant que je sais exactement quelles sont mes priorités, je ne m’en tire pas si mal que cela. Du moins, je pense :-).”