L’éclampsie peut être une conséquence de la pré-éclampsie : elle ne touche que 1 % des femmes enceintes souffrant de pré-éclampsie. Elle peut surgir dans la deuxième partie de la grossesse, pendant le travail ou encore après l’accouchement.
La crise d’éclampsie se traduit par des convulsions, un coma dont l’issue peut être fatale à la mère et au bébé. Elle est responsable de 2 % des morts maternelles et de 12 % des morts fœtales. Il convient donc d’intervenir très rapidement dès l’apparition des premières manifestations de l’éclampsie.
La pré-éclampsie associe une hypertension artérielle à une albuminurie qui se traduit par une présence d’albumines dans les urines. On l’appelle aussi la toxémie gravidique. Cette hypertension est provoquée par la grossesse elle-même. Une prise en charge précoce de la toxémie gravidique permet d’éviter les complications.
Les signes de l’imminence d’une éclampsie sont :
Souvent, une hypertension artérielle se manifeste également.
L’apparition de ces signes nécessite une intervention médicale immédiate. De plus, une naissance en urgence peut être envisagée ainsi qu’un traitement préventif anticonvulsif et hypotenseur.
Les femmes enceintes de moins de 20 ans et celles de plus de 40 ans sont plus concernées par cette maladie neurobiologique. Un diabète, une maladie rénale, une hypertension artérielle, des antécédents familiaux prédisposent à ces crises.
Une femme enceinte à risques peut bénéficier d’un suivi médical renforcé car sa grossesse est considérée comme étant à risques. Par ailleurs, l’évolution du bébé sera régulièrement contrôlée par des échographies et des dopplers. La présence de protéines dans les urines de la maman, la tension, la qualité des vaisseaux sanguins autour du placenta seront régulièrement surveillées et analysées.