La fessée a actuellement mauvaise presse. Avez-vous eu tort ou raison de lui infliger une « correction » ? Pour sûr, tout-petit qu'il est, il vous a provoqué et vous l'aviez prévenu ! Seulement maintenant, vous culpabilisez lorsque vous apercevez de grosses larmes couler sur ses petites joues. N'en faites pas un drame. La fessée est l'expression d'un énervement incontrôlé des parents. Si ce geste doit rester exceptionnel, il peut dans certains cas (lorsque l'enfant pose un acte dangereux ou si l'enfant vous a poussé à bout en se montrant désobéissant et/ou irritable) se justifier et avoir un effet bénéfique car il permet de poser certaines limites.
Sur un plan éducatif, la fessée peut confirmer la fermeté des parents sur un point précis (par exemple : «Tu ne peux pas mettre tes doigts dans la prise ou traverser la rue en courant»). Votre geste aura de quoi le surprendre mais au final votre enfant devrait comprendre qu'il ne peut poser certains actes et que votre patience a également ses limites. N'ayez cependant pas la main légère, vous risqueriez de traumatiser votre bambin et la fessée perdra rapidement de son efficacité.
Vous pouvez recourir de temps à autre à la « menace ». La crainte de la fessée peut être une arme bien plus redoutable que la fessée elle-même. Sachez cependant que des menaces non suivies d'effets (à long terme) peuvent nuire considérablement à la discipline. Votre enfant ne vous prendra plus au sérieux.
Par conséquent, la fessée et la menace ne peuvent constituer l'essentiel de la discipline. Recourrez-y le moins possible. Réfléchissez d'abord calmement à la situation et tentez de lui expliquer clairement pourquoi son comportement vous déplaît. Privilégiez avant tout le dialogue, votre enfant saisira alors mieux la réprimande! Voici quelques geste à préconiser avant de donner la fessée à votre enfant :