Si l’incompatibilité rhésus n’est pas un problème lors de la première grossesse, elle peut le devenir dès la seconde. En effet, lors d’une première grossesse le bébé ne court aucun risque puisque les deux sangs sont séparés par le placenta.
En revanche après le premier accouchement, ou lors d'une IVG, grossesse extra-utérine ou fausse couche, des cellules fœtales peuvent passer dans le sang de la mère. Or en cas d'incompatibilité rhésus l’organisme de la mère (de rhésus négatif) va fabriquer des anticorps contre les cellules de rhésus positif du bébé, reconnues comme étrangères.
C’est à ce moment que qu’une autre grossesse avec incompatibilité rhésus devient risqué ! En effet, si le fœtus est encore de rhésus positif, les anticorps de la mère passant dans le placenta vont venir détruire les globules rouges du fœtus, entraînant une anémie hémolytique. De ce fait le fœtus à de fortes probabilités de ne pas survivre.
- Une recherche d'agglutinines irrégulières est effectuée chez la femme enceinte.
- Une injection d'immunoglobulines anti-D est administrée après chaque accouchement (ou IVG ou fausse couche) pour neutraliser les globules rouges de rhésus positif et éviter la production des agglutinines irrégulières. Ceci vise à protéger les futurs bébés.
- Une injection d'immunoglobulines anti-D peut avoir lieu lors du troisième trimestre de grossesse.