Aujourd'hui 1 mariage sur 3, voire 1 sur 2 dans les grandes villes, se solde par un divorce. Les couples de cohabitants se séparent également dans les mêmes proportions. Etre un enfant de « divorcés » n'est plus une exception ni une tare. Pourtant la souffrance de votre enfant peut être bien réelle. Elle doit être prise en charger, quel que soit l'âge de votre progéniture. Pour que votre enfant accepte plus facilement la situation, la manière dont vous lui présenterez est cruciale. Lorsque votre décision est prise et mûrement réfléchie, avertissez-en votre enfant. Entre 5 et 7 ans, il est tout à fait en mesure de comprendre ce qui se passe. N'attendez pas que l'un des deux parents ait quitté le domicile familial pour lui en parler. Au contraire, si possible, parlez à votre enfant, avec votre (ex-)partenaire.
Evitez autant que possible les cris, les larmes et vos conflits conjugaux qui ne sont pas l'objet de la discussion. Dites à votre enfant avec des mots simples que vous, ses parents, avez décidé de vous séparer, que vous pensez que c'est mieux ainsi,... Il n'est pas nécessaire de lui expliquer le détail de vos difficultés conjugales.
Evitez également de disqualifier votre conjoint devant votre progéniture. Au contraire, précisez-lui que même séparés vous serez toujours son papa et sa maman et que vous l'aimerez toujours autant. Pour en savoir plus, lisez notre article "Evitez de disqualifier votre ex".
Avec simplicité,rassurez-le : « Tu as le « droit » de nous aimer tous les deux. Tu ne dois pas choisir entre aimer Papa ou Maman. Notre amour pour toi ne changera pas ». Il est également important de le réconforter sur le fait qu'il n'est en rien responsable de votre décision, découlant d'un problème d'adultes.
A son âge, votre enfant est susceptible de vous poser beaucoup de questions. Répondez-y et expliquez-lui autant que possible comment les événements qui le concernent vont se dérouler : où il vivra, quand il verra chacun de ses parents, ce qui changera pour lui, mais aussi, et surtout, tout ce qui restera inchangé.
La réaction de votre enfant peut varier : surprise totale, soulagement, pleurs,... Montrez-vous patient à son égard. Au besoin, n'hésitez pas à consulter un thérapeute pour vous aider.